La vue La sérénité
Dans la végétation se perd
Entre montagne et mer
Cocotiers et manguiers
Perclus
Des tourments d’alizés
Agitent nos horloges
Comme four est en sauge
Tout bouge et reste là
Le vert en tas
Ne sait ce qu’il abroge
De ce qu’il a créé
Le verre l’accompagne
En émousse vie
Source de vitalité
Le temps fait ce qu’il faux
Mais il n’y croit pas
Il se déplace en pagne
Qui lui paraît haut
Avatars de Polynésie
Support de fausses frénésies
Il reste la douceur des leurres
L’éloignement des tiens
La fatuité des liens
La solitude est à l’heure
Violente et douce
Patiente
Un peu rousse
Tu aimes ces instants d’arrêt
Quand surgit
La nostalgie
Et les replis
De ce que fut ta vie
Pour eux tous tes apprêts
Pour toi
Le rêve règne de l’enfant roi
Plus rien n’est étroit
Ta conception du monde
Surtout pas
Peut-être elle fut
Mais elle n’est plus
Se nourrit du néant
Même si ce n’est pas sécant
Tu cherches d’où partir
Pour mieux revenir
Banalité d’état
Qui ne te convient pas
Raconter
Décrire
Peux tu essayer
Apporter
Sans luire
Serait-il
Effronté
Blessé fut-il
L’hydre
Ne s’est pas noyé
Clepsydre
Ne t’attend pas
Faite de l’humeur
Elle écrit le temps
Que personne ne rend
Écoute
Perçoit
Aimes
Imagines
Copules
L’instant
Seule
La seconde
Est franche
Veule
La faconde
La tranche
La douleur
Aussi
Est leurre
A l’approche
De l’heure
En pluie
D’anicroche
Toahotu le mardi 29 mars 2011, à 13h