Une petite fille Sols de rochers Langues d’eau Dans ce lagon immense Mademoiselle Amélia Un soleil écrasant Petit lit précaire Malgré l’Alizé
D’eau turquoise
Sont entourés
De petites montagnes
De récifs découverts
S’ébat
Dans l’eau
Limpide et chaude
Et de cailloux
Eclairés
Au gré des nuages
Poussés
Par l’Alizé
Dominant
Où le courant
Rentrant
T’entraîne
Les moutons blancs
Accentuent
Les dégradés
De bleus et de verts
Avant le platier
Couvert
Et découvert
Au gré
De cet océan
Tellement
Pacifique
Dans sa sauvagerie
Vient te voir
Pas question
De dormir
Mais cela
Peut changer
Très vite
Comme le temps
Aux Tuamotu
Succède
Aux nuages noirs
Confectionné
De serviettes
De plages
Entre deux chaises
Peut-être
A Demoiselle
De faire la sieste
Pour le moment
Elle gazouille
Devant Maman
L’heure est paisible
Les cocotiers
Profitent
De l’ombre
De leurs feuilles
Quelques cocos
Pourraient
Dans le vent
Faire le grand saut
Gare
A ceux qui passent
Heureusement
Il n’y a personne
Enfin presque
A part
Douze pékins
Descendus
Du bateau
Le retour
Est pour bientôt
GDB 14.09.2021 Rangiroa 13h30
Les répétitions de « petit » sont pour souligner l’immensité de cet univers