Il se pourrait que nos qualités de réflexion, d’invention, voire d’affection soient liées à notre potentiel neuronal quantitatif et qualitatif
Pour le premier critère la science prétend que non, sauf si l’on considère la dégénérescence neuronale liée à la vieillesse, ou à l’abus d’alcools blancs…
Pour le qualitatif, nous pouvons penser qu’une partie des résultats est liée à l’optimisation des structures nerveuses, par hasard ou par l’éducation
Il reste cet infime infini, souvent en désuétude, de la globalité de la perception, qui se construit en approches successives et prudentes des états de lucidité
Il est banalité de dire que la création est dans la mort, plus exactement qu’elle est instantanée et que l’instant ne se conçoit que dans la réalité
Le paradoxe est posé
C’est dans l’instantané que la création construit son éternité
Chaque cerveau est un soleil
L’univers en contient des nano milliards
L’univers est en chaque cerveau.
Il n’existe que par la perception que l’on en a
Le mystère, mot théologique s’il en est, est dans la constatation de l’existence de l’autre
Une explication serait que rien n’existe en dehors de la perception qu’en a chacun, et que tout individu n’est que la démultiplication d’un cerveau, d’un substrat unique
La conclusion serait que chaque individu, dans la perception ou l’approche qu’en ont les religions, serait Dieu !
Plus simplement, il est rassurant de penser laisser une trace de communion, de rassemblement, de support d’approche des lucidités
C’est le moteur de la création
Il reste que l’acte générique de la création est la procréation
Mais nous avons trop longtemps été berné par l’osmose procréation-amour assénée par les religions
L’être est complexe
Il pense, il mange, il boit, il baise, il procrée aussi
Tout cela est dans le grand théâtre de sa perception
Qui d’autre pourrait être l’univers
GDB Mitirapa samedi 9 mars 2013- 21h