Le tourbillon des vents

La perception du bruit du vent Le souffle presque lent sur la peau Le tourbillon qui cogne en son moi L’environ construit de frasques Ce qui reste en dehors du conteur Même les chiens n’aboient plus alentour Creux et crêtes s’interpénètrent L’espace temps ne plie pas Il y a la tentation De l’apologie De l’indifférent Quelques idées mettent bas Vérités ou pulsions Qui sait où est le pli Et ce que tu pourfends L’accroche cœur Et l’accroche vie Sont sources de stupeur Vivre c’est reconstruire ses peurs Il faut les suivre Elles ne peuvent pas être gardées à demeure Tu aimes le vent Il génère le mouvement Tout arrêt t’atterre Et pourtant Tu y uses ton temps Celui d’au-dessus de terre
Est-il temps De faire les bordures Rester amant Oublier les dorures Pour être franc Le maçon n’est pas mur Le rythme lent Peut dégager l’épure Rien d’adhérent Que rester en culture Petite Maman Oublions ton usure Quelques printemps Te redonnent l’allure Attends, attends La vie n’est plus très sûre Rien n’est comme avant Mais le bruit reste pur Souffle dans l’olifant Pour que l’émoi perdure Revois ta vie d’enfant C’est sûr, elle assure Ce qui ne contient rien N’est pas vide pour autant Il faut garder le lien C’est le plus embêtant

GDB Moorea 25 février 2016 vers 20h

 

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