L’école de la vie

Quand la rime devient un culte
Cherche la réflexion qu’elle occulte
Timide reprends son bras
Elle te guide vers l’état
Des sens exacerbés
Fixant ta vérité

Commence par raconter
La fin de ton histoire
Et retrouver l’espoir
De tout recommencer
Tendu vers un seul but
Ne vivre que les débuts

Quand la tristesse baisse
Prends garde à l’habitude
L’instant de joie ne laisse
Qu’un goût de solitude

A l’école de la vie
Apprends donc la faiblesse
Chaque moment conquis
Est un instant qui blesse


Jours
Immenses détours
De nos nuits successives
Consumez dans vos fours
Nos secondes captives

 
La vie est primitive
Fuyez pensées ruptives
Laissez donc à nos sens
La recherche d’essence

 

L’air est lourd de la nuit
L’ombre noir bleui
Enlise le regard
Dans le rêve retard
Au bleu lourd assombri

 

Avez-vous tout compris

GDB 04.11.87 Papeete

4 réflexions sur « L’école de la vie »

  1. Non ! Je n’ai pas tout compris. Mais c’est très beau.
    J’aime beaucoup :
    A l’école de la vie
    Apprends donc la faiblesse
    Chaque moment conquis
    Est un instant qui blesse.
    Est-ce une réflexion philosophique ou un message adressé ?

  2. Tout compte fait, j’aime aussi, peut-être plus, la strophe précédente :
    Quand la tristesse baisse
    Prends garde à l’habitude
    L’instant de joie ne laisse
    Qu’un goût de solitude

    Quand du bonheur arrive, te laisse pas aller. Après la pluie, vient le beau temps ; mais, tu l’as mieux dit.

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