L’ombre oblongue
Du soir miroir
Accueille l’oeil
Du désespoir
Du soir miroir
Accueille l’oeil
Du désespoir
Triste et longue
Lasse de voir
De son orgueil
Ta vie est noire
De sa lie
Qu’il te faut boire
Soudain surgit
L’ultime écueil
Embellie
Du dérisoire
Revient la nuit
Qui fut le seuil
Prends ta lyre
Muse lointaine
Entends dire
Que l’on t’emmène
Où j’étais
Juste avant d’être
Où je vais
Pour ne plus être
Qu’une gravure
Aux murs obscurs
Des galeries
De l’infini
Soir miroir
Soir blafard
Soir retard
Soir cafard
Mais que t’importe
Si tu n’oublies pas
Dans la cohorte
De ces soirs ingrats
Qu’au petit jour
Des yeux que les larmes enrobent
Naissent
Les scintillements de l’iris de l’aube
GDB 29.06.82