L’effilement du temps

Le feu du ciel s’éloigne
Brûlent encore quelques nuages
La lumière en témoigne
Au dessus du lagon sage
L’alizé frémit dans les cocotiers
Les motus s’estompent
Entre ciel et onde
Le vent et l’ocre de la Terre
Immobiles s’enfoncent
Dans le bleu de la nuit
Les toits multicolores
S’excusent de leur disparité
Qui ne saurait durer
Le soir égalise les effets
Il est douceur
Quand le jour se meure
Il est empire et cocon
Quand la nuit s’établit
Quelques volatiles esseulés
Tentent encore d’appeler
Leurs compagnes égarées

Ocres et camaïeux de verts
Envahissent l’espace
Combat quotidien perdu
Quand le rideau va tomber
Générant l’espoir
Des victoires
A venir
Quand la nuit envahit
Vient le temps
De l’anxiété
Et de la sérénité
Sérénité du jour vécu
Anxiété d’un jour de plus

Qu’y a-t-il de plus lumineux
Que le noir
Qu’y a-t-il de plus profond
Que le blanc
En ode tu magnifies
Les couleurs denses de ta presqu’ile
Bien sûr le temps s’effile
C’est mieux que l’arrêt pile

Mitirapa plateau

Vendredi 01-10-2010- vers12h

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *