Azur blanc

Un lourd et lent coursier d’argent
Au manteau lisse de métal
Mangeur de bel azur blanc
Au ciel si pur d’été total
Rompant l’éther d’élan vital
Image aux limbes si frugale
Qu’en harmonie l’ombre se tend
Au fil des sens suspendue
Ténue comme matières aux nues
S’en va tranquille loin des villes
Et de leurs sombres contingences
Aliénant l’homme à la Terre

De ce vol lent et volatile
Ne prends du temps que la semence
Éclat des joies douces amères
Tu as des fois seule la démence
Sa qualité d’arrêt t’atterre
Quand tu contes est-ce ta terre
Dont tu contestes l’apparence

Pauvres
Nus
Ages en suspension
Rêves
Portez
Nos lampions
Aux retraites
Des vies en fête

GDB Noyon 05.12.89

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *