Au soir venu la brise baisse
Des moutons blancs déchirent le ciel
Au bleu pastel faiblissant
Cache cache la grosse lune blanche
Au mur clignote aveugle amante
De ton hamac au gré ballante
L’air s’enveloppe de fraîcheur
Tahiti Nui s’engourdit
Privée d’éclat par l’île sœur
Le cœur s’agite et l’œil fléchit
Les points du ciel brillant enfin
Vont t’aider à rêver demain
Au soir venu la brise laisse
Des moutons blancs accrocs du ciel
Au bleu pastel finissant
Dis-moi lumière pourquoi tu flanches
GDB 05.09.87 Papeete