Quand il faudra partir Ils te fuient, ils se terrent
Dans la fuite du temps
Tu t’enivres des mots
Qui desserrent l’étau
Où ton cœur éclaté
Saigne désespéré
Cesser enfin de fuir
Que ce soit étonné
D’un geste inachevé
A l’aube évaporée
D’un jour de ton été
Où ton hymne d’amour
A l’univers hurlé
Appellera le détour
De tous les mal aimés
Tous ceux qui de voler
La contrainte se cachent
Et de leur rang d’humains
Veulent oublier la tâche
Et dans leur lot de bêtes
Lâchement ils s’entêtent
D’actes renouvelés Et la machine tourne C’est la ronde du temps La vie toujours renaît
Cependant ils génèrent
L’éternel inhumain
Au rythme saccadé
Que le recul du temps
Nous fait voir uniforme
Des combats arrêtés
Des êtres qui retournent
D’où ils viennent, du néant
Qui leur a donné forme
C’est la règle du jeu
De l’acte triomphant
De la fuite des gueux
Des amours malheureux
A son autel brûlés
Des cendres de son feu
GDB 17.11.81