Le droit de n’être pas
Et le devoir d’aise
Viennent aplanir le tas
Et adoucir la glaise
Qui sait ce qu’il faut être
Au-delà des saignées
Apaisant les bellâtres
Ignares de nouveaux nés
Sais-tu nous sommes quatre
Beaucoup de pattes à paître
Le vide à réfréner
Le bide est enjoué
Les rides dans le rouet
Filent et pansent le passé
Même n’être qu’à moitié
Quand on est né entier
Vire au rêve sans ses spores
Dans la fatigue du fouet ressort
De ses senteurs de baise
Peuvent-ils tenir l’appât
Au bord de la falaise
Tu sais tu ne peux n’être
Pense à poser tes pieds
Ne les pose pas dans l’âtre
Vois les pierres d’à côté
Quatre c’est pour se battre
Mais aussi pour paraître
Les miroirs brisés
De joies envoutées
Ne brisent pas le jouet
Piles et colonnes usées
Peu mais à rassembler
Lorsqu’on sent que l’on est
Servent de contreforts
A nos vains mais vitaux efforts
Taravao
Mercredi 13 mai 2009 – vers 21h00