Huahine, l’île sortilège

L’écume s’écrête
Et roule

Le blanc se nourrit des creux

Le ciel bleu blanc
S’étale et pâlit au levant

Au loin la pointe vert de gris
S’enfonce dans le bleu profond
Du pacifique

Pas de répit pour la houle

Les nuages
Moutons
Dans l’horizon
Alizés
Accomplis
Alternent sur le sable
Le gris et le blanc

Le temps s’est établi
Au-delà de l’ennui
Valentin s’est assis
Auprès de sa Nanie
Coquillages en bataille
Sur la table de bois
Courses de Bernard l’Hermite
Suivies de petits doigts
L’heure était aux devoirs

La vague juste après l’autre
Casse et lisse le corail
Au loin l’écume joue
De myriades de reflets
Qui s’estompent
Dans l’instant
Où passe le nuage

Vahinés
Délaissées
Entendez
Cet hommage
De la mer attentive
A lisser
Le passé
Et offrir ces rives
A la vie
Peu finie


Huahine, 23 juillet 2003 – 8h30 sur la plage

Une réflexion sur « Huahine, l’île sortilège »

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