A nos terres et leurs chevaux de labeur

Dans les profondes terres Où nous étions sincères Les jours s’enracinaient Dans leur passe éphémère Les prés d’herbe comblés Chantaient de chaque été Et nous étions sereins Dans les pailles sans grain Des terres vallonnées Abritant nos ébats Gamins nous étions là Comme les grands sapins Plantés dans notre terre Depuis des millénaires Nous les voyions grandir Mourir et revenir Leur grand nombre accroissait Nos champs d’éternité Tu es resté empreint Des plants de ton pays Tu gardes dans ta main Les mousses enfouies Du champignon cueilli Là nous avons vécu Nos ans d’éternité Là nous avons construit Notre maturité Là nous avons voulu Un jour chercher la vie
Entends les alizés Portant des mers du Sud Vibrants des latitudes Où ton âme égarée Traîne sa solitude Vois-tu les cocotiers Découpant dans l’azur Leurs ombres dentelées Réglant tes habitudes De crépuscules purs Tu es où tu te sens Tout dépend de ton temps Tu vis quand tu l’entends Je parlai de ton chant Dans les profondes terres Où nous étions sincères Les jours s’enracinaient Dans leur passe éphémère Là nous avons vécu Là nous avons construit Là nous avons voulu Un jour chercher la vie Entends les alizés Vibrants des latitudes Où ton âme égarée Traîne sa solitude Tu es où tu t’entends Tout dépend de ton chant Tu vis quand tu le prends Je parlai de ton temps

GDB 12.04.87 Papeete

 

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