Le froid Doucement Étend son lit Brise légère Établie Comme mégère Pied de nez Aux érudits Laisse l'homme amant Il est temps De ne rien faire Il est lent De ne rien braire Les branches immobiles Orphelines De leurs feuilles Laissent traces indélébiles Au faîte De nos deuils L'année touche à sa fin A la tâche Sont les gredins Le ciel est froid et clair Deux lumières Font la paire Croisées Atténuées Elles mordent cependant Dans l'éclat du vivant
GDB samedi 14 novembre 2020 La Mine