Bien sûr C'est à dessiner Mais tu ne sais pas La lumière de l'après-midi Est diffuse Comme l'atmosphère De l'Amazonie Sereine et violente Violente et perenne Imprégnée de ses eaux Vaillantes de leurs sauts Le vert va du tendre au dur Canopée en épure Faune resplendissante Autant que discrète Layons de creux et de crêtes Marigots nonchalants La nature est en fait Fière de ses insectes L'Approuague Est en vagues Fait de calmes trompeurs La couleur demeure Un état de souffranceCe n'est qu'un petit coin de France Pour français voyageurs Un grand coin du monde Que la nature inonde Un morceau de ta transe En traverse les stances Le soleil accompli Brille par intermittence Que faire de tes soucis Dans ces courants d'eau jaune La nature est emplie Des plis de notre ennui Le temps n'est pas commode Il t'observe en méthode La rivière Est artère L'eau sa respiration L'arbre avec attention La regarde passer Le dessein est de peindre Tu n'as pu que feindre L'instant arrêté
GDB20040224 14h30 Saut Atanase, sur l’Approuague.
Magnifique ! Ton texte est clair, lumineux même. A chaque étape, il crée des images et il les enchaîne produisant une sorte de musique.
Félicitations et remerciements.