Silence rond

Le vent s’est arrêté
Comme le temps
La clarté terne
De ce beau jour
De décembre
Imprègne l’alentour
Des belles lueurs
De l’ambre
Quelques corbeaux
Croassent
Les grives aussi s’agitent
Chacun veut faire sa place
Au-delà de son gite
Le temps s’est apprêté
Quand le vent s’en est allé
En fond
Le silence rompt
Les champs(chants)
D’éternité
La lumière fragile
En cet après-midi d’hiver
Comme douceur dactyle
Prend le temps à revers
Quand tout est immobile
Tu cesses de vieillir
Il reste l’indélébile
Qui s’efface en crue


Le temps a continué
Il s’arrête tout le temps
Chaque instant te berne
De phrases en toujours
L’éternité en est pleine
Le moment que tu prends
Dans le silence blanc
Un peu déchiqueté
Par de grosses voix de chiens
Au loin
Basses et grondantes
Comme si de guerre lasse
Elles ne faisaient plus face
La maison dénudée
Accomplit son ampleur
Massive et élégante
Elle fait ce qui lui plait
Quand elle choisit
 

Son heurt
 

Son heur
 

Son heure

 

GDB 15 décembre 2021
La Mine 16h

2 réflexions sur « Silence rond »

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