La musique est au creux De l’oreille attentive Aux brumes écheveaux Des fuites sensitives A cœur sauve qui peut D’éthers encore captives Aux fers des chevaux Sonneurs de cloches vives L’attente de l’instant Foule les firmaments La neige est à deux pas Qui est au cœur de quoi Sols blancs et vapeurs grises Les champs chantent rigueur De givre branches frisent Aux ormeaux de langueur D’humeur prise à l’hiver S’emplit à livre ouvert L’âme étale de joie triste Chaude au froid qui persiste Décembre est à deux pas Terres plates et courbées de froidVos musiques sont au creux De l’oreille attentive Aux brumeux écheveaux Des fuites sensitives Terres figées aux frimas Des aurores différées Novembre n’attend pas Les flammes enneigées Sage chaque instant perdure Ombré de nos soleils lointains Vois-tu les manteaux de verdure Que nos destins ont peints
GDB 22.11.88 Noyon 22h30