Le ressort

Le soleil
En sommeil
Dérive

Tu somnoles
Comme luciole
Craintive

Il est des horizons
A perdre la raison

Il est des oraisons
De dix pieds de long

Et pourtant
Tu t’actives
En forgeant
De fugues fugitives
En densité d’instant
Aux haras des hautes rives
Les humeurs des juments
La pâleur des gisants
Et la couleur du temps

Tu t’actives
A flots de sang
Comme la mort
Justes avant
Que la douleur vive
Et revienne
Le latent

A la tienne
Trinquons
Que survienne
L’hameçon
Qui te prenne


































Et tiens bon
Le ressort

GDB 97.04.07 13h45

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *