Soleil aumône Soleil sans faim Cassante et tendre Soleil fragile Soleil peu terne Soleil succinct Soleil d’étole Soleil d’avis Soleil poterne Soleil lanterne Soleil emblème Vivons nos sens Soleil ce soir Choix sibyllin Soleil d’automne Soleil d’automne
Deux coeurs frissonnent
Du froid silence
De ta brillance
Vivace et douce
Comme madone
En lune rousse
Traçant l’épure
D’un ciel sans tain
Ni chevelure
Facile à prendre
En lassitude
La vie s’élude
Rayons dactyles
Sur le mont roue
Pose sa joue
Eclats en berne
Cherche la cache
D’horizons lâches
Comme tocsin
Soudain s’empreint
De ton câlin
Que la luciole
Couvre et s’affole
Quand moineau piaule
Perdure le lit
Quel défi
Au bleu sali
Comme s’effilent
Les jours amours
Aux doux contours
A qui te berne
Quand les mots mâchent
Comme vie hache
En bout de gare
Un prix décerne
A tes retards
De nos regards
Droits en dilemme
Des jours fanfare
Seuls et immenses
Roule et déroule
Le temps s’écoule
En notre espoir
Porte le noir
Ou bien la moire
Lueurs enfin
Avez-vous fin
Avais-tu faim
Froide brillance
Deux cœurs résonnent
De doux silence
Douce brillance
Deux cœurs résonnent
De froid silence
Satie Gnossienne n°3
GDB 30.10.97 15h30
Belle musicalité des quatrains à quatre syllabes par vers, mais le sens est loin d’être explicite. Je ne suis pas un fana du surréalisme.
J’oubliais : bel exercice pour l’utilisation quasi permanente de la même rime et du même troisième vers.
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