Le pont de Creil

Les bouges ombrés de vieilles bougies

Vouées aux cultes d’anciennes liturgies

Usées et frêles de flamme encore hardie

Flotte exotique sales et surannés

En rade du sommeil de rêves irradiée

Attendent de ton pas les craquements d’étais

Tous les beaux boutres bas penchés sur le rivage

Calés aux quais branlants de houle vagabonde

Mystérieux d’autant qu’en nuits de bas nuages

Dans l’éveil abhorré ton corps en songes sonde

Balbutient de conscience éprise de ravages

Allant au jour levé émousser sa faconde

GDB 20.01.89

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